L’IRM mammaire, est en général pratiquée après le bilan d’imagerie sénologique « standard », à savoir la mammographie et l’échographie mammaire, lorsque le radiologue a besoin d’une technique plus performante pour conclure son analyse.
Voici des exemples de situations où l’IRM est prescrite en complément :
- des arguments supplémentaires sont nécessaires pour trancher sur l’attitude à adopter face à une lésion dans le sein : surveiller ? biopsier ?
- doute sur la présence d’une lésion visible uniquement en mammographie et non en échographie
- présence d’un ganglion suspect de l’aisselle sans lésion visible en mammo-échographie
- un cancer du sein vient d’être diagnostiqué chez une femme de moins de 40 ans qui présente des seins denses en mammographie difficile à analyser, l’IRM permet de s’assurer qu’il n’y a pas de lésion plus loin dans le sein avant le traitement.
Parfois l’IRM mammaire « remplace » la mammographie, lorsque la patiente est jeune (moins de 30 ans) et qu’il est nécessaire de surveiller ses seins en raison d’une anomalie génétique augmentant le risque de développer un cancer du sein. Il s’agit alors d’une IRM dite « de dépistage ».