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FAQ sur l’endométriose

Qu’est-ce que l’endométriose ?

Cette pathologie est définie par la présence anormale des cellules de l’endométre, en dehors de l’utérus. L’endomètre est la partie centrale de l’utérus (muqueuse endométriale), qui saigne pendant les règles.
Aussi, quand les règles arrivent, en cas d’endométriose, ces cellules saignent anormalement, là où elles se sont implantées en-dehors de l’utérus. Cela peut faire des kystes sur les ovaires (endométriomes ou kystes remplis de sang), épaissir et léser les organes sur lesquels les cellules d’endomètre s’implantent et se multiplient. Cela entraine alors très souvent, des douleurs importantes pendant les règles (dysménorrhées), voire en dehors des règles (douleurs pelviennes chroniques) et peut être à l’origine de problèmes de fertilité.

 

Comment l’endométriose se forme-t-elle ?

Il n’existe pas de certitude sur le ou les mécanismes incriminés.

La principale théorie actuellement retenue est celle d’un dépôt des cellules endométriales, qui passent par les trompes en dehors de l’utérus (Sampson en 1927)

 

Existe-t-il plusieurs types d’endométriose ?

Il existe 3 formes d’endométrioses :

  • L’endométriose superficielle correspond à la présence de cellules de l’endomètre dans la cavité péritonéale, c’est-à-dire sur l’enveloppe qui recouvre l’utérus, les trompes et les ovaires. C’est la forme la moins grave. Cependant, cette forme d’endométriose peut être très douloureuse.
  • Les endométriomes ovariens correspondent au développement de kystes hémorragiques sur les ovaires. Ils peuvent être douloureux comme quasi indolores.
  • L’endométriose profonde correspond à la présence de lésions endométriosiques, très profondes dans le pelvis. Elles peuvent se mettre dans la paroi de la vessie, du colon, du vagin, des ligaments qui vont de l’utérus au sacrum (ligaments utéro-sacrés).

C’est la forme souvent la plus douloureuse. Ces atteintes peuvent entrainer des douleurs pendant les rapports (ou dyspareunies), douleurs dans le dos (souvent présumées comme « mal dans les reins »), voire des saignements pendant les rapports sexuels. Lorsqu’il y a une atteinte du colon, cela peut entrainer des troubles digestifs, à type de constipation et/ou diarrhées pendant les règles.

Ces 3 types d’endométriose peuvent être associés ou isolées.

 

Y-a-t-il une forme d’endométriose plus douloureuse ?

Il est important de savoir qu’il n’y a pas de relation proportionnelle entre les douleurs et la taille des lésions. On peut souffrir beaucoup de l’endométriose et avoir peu d’atteinte en imagerie. De même, les lésions peuvent être importantes sans que la douleur soit importante.

 

Faut-il pratiquer les examens particulièrement à une période donnée ?

Non. Les lésions d’endométriose, si elles sont présentes, sont visualisables, quelle que soit la période du cycle.

 

Une échographie pelvienne ou une IRM pelvienne, normales, éliminent le diagnostic ?

Non. S’il existe de petites lésions d’endométriose superficielle, elles peuvent être invisibles. En revanche, ces examens, s’ils sont pratiqués par un radiologue expérimenté dans la pathologie, permettent de diagnostiquer les formes d’endométriose significatives.

 

L’endométriose est-elle une pathologie forcément évolutive ?

Non. Mais rien ne permet de le prédire. Aussi, lorsque le diagnostic est posé, une surveillance en imagerie, avec des visites régulières chez le gynécologue, est indiquée.

 

Quelle est la différence entre adénomyose et endométriose ?

L’adénomyose est la localisation de cellules endométriales, dans le myomètre, c’est-à-dire dans l’utérus.

L’endométriose est la localisation de cellules endométriales, en-dehors de l’utérus.

 

A quel âge apparaît l’ endométriose ?

Il est difficile de dater précisément la pathologie, d’autant que cela dépend des patientes. En théorie, cette pathologie peut apparaître dès l’apparition des premières règles.

 

Peut-on avoir encore de l’ endométriose lorsqu’on est ménopausée ?

Oui. Les lésions sont toujours visibles et datent, a priori, de la période avant la ménopause. Elles sont présentes mais, très rarement évolutives car non entretenues par l’imprégnation hormonale.

 

Existe-t-il une association entre SOPK et endométriose ?

Non, pas de relation connue actuellement.

 

L’endométriose rend-elle stérile ?

Non, l’endométriose intervient dans les processus de fertilité mais ne condamne pas à la stérilité.